Laboratoired’architectureconcrète

L’îlot Laplace est positionné à la jonction de formes urbaines hétérogènes de la ville d’Arcueil : entre deux avenues et un passage, entre immeubles collectifs et maisons individuelles, entre le centre-ville et le carrefour de la Vache Noire. Les programmes de logements, commerces et ateliers sont répartis dans plusieurs bâtiments le long de l’avenue Laplace et en retournement le long de la voie piétonne publique créée entre les avenues Laplace et Salvador Allende. La variété d’écriture, tout comme la diversité de l’épannelage et de la volumétrie dialoguent avec le contexte proche.

Prolongeant le bâtiment collectif installé sur l’avenue, le projet s’étire le long de la traversée piétonne. La volumétrie répond ici à la transition d’échelle vers la ville pavillonnaire. La composition des vides, des hauteurs et des formes de toitures épouse les héberges des bâtiments voisins. L’écriture architecturale est volontairement sobre. L’utilisation de la brique évoque tant le passé industriel du quartier que les maisons bourgeoises avoisinantes.

Le programme associe des logements sociaux à des ateliers d’artistes. Deux bâtiments créent une nouvelle façade à cet espace public, où s’adressent à rez-de-chaussée les vitrines des ateliers qui animent et transforment le passage en une galerie d’exposition de la création contemporaine. En étage, les logements sociaux, allant du T2 au T4, profitent d’une lumière généreuse grâce à l’étroitesse des volumes, d’une qualité spatiale par la mise en place de salons d’angle et trouvent leur intimité autour de loggias attenantes aux espaces de jour.

L’îlot de la Savonnerie est une friche urbaine située à la jonction de tissus urbains variés : édifices historiques, bâtiments de logements modernes aux formes libres et bâtis pavillonnaires parsemés de végétation. 

Le projet au programme mixte (logements, commerces et activités associatives) est abordé comme une place publique sur laquelle sont positionnés trois bâtiments. Tandis que les angles de la parcelle sont bâtis pour affirmer cette pièce urbaine, les vides viennent dilater les rues adjacentes pour les orienter vers la nouvelle vie de quartier. Le positionnement des volumes génère deux places : une minérale et une végétale, elles-mêmes disposées en diagonale. Offertes à la ville et aux habitants de l’îlot, ces lieux de convivialité sont activés par les commerces, les locaux associatifs et les halls généreux. 

Du T3 au T5, à double ou triples orientations, les appartements proposent une grande fluidité spatiale. Par un dispositif d’espaces ouverts qui traversent en diagonale les logements, les surfaces sont optimisées par l’absence totale de couloir de desserte. L’immeuble central propose une typologie innovante, dédiée à de la colocation intergénérationnelle. Des unités de vie de différentes tailles s’organisent entre elles pour ménager en leur sein des dilatations et recoins, support d’une vie collective, tout en préservant les intimités de chaque habitant. Les trois volumes dialoguent entre eux par leurs interstices. Leur matérialité, leurs toitures et les variations subtiles de leurs écritures architecturales fondent leur singularité. Traités en béton teinté dans la masse, leur massivité est rythmée par le creusement de loggias, par le retrait des niveaux supérieurs, par des porosités ponctuelles à rez-de-chaussée ou encore séquencée par des balcons saillants.

L’îlot du Haras à Marly-la-Ville, comprenant 130 logements, pose la question de la mutation d’un territoire au caractère rural rattrapé par la pression foncière et l’exigence de développement d’habitat social autour d’une grande métropole. L’objectif est de proposer une densification par une offre de logements abordables à proximité du centre-ville tout en s’inscrivant dans la continuité de l’histoire du territoire.

En disposant un maillage de liaisons douces, le terrain s’organise en trois îlots. La répartition périphérique des constructions permet la création de grands jardins partagés, déclinant leurs thématiques d’aménagements pour offrir une variété d’usages aux résidents : l’île « détente et jeux », l’île « potagers » et l’île « cueillette et pique-nique ». Les deux lots développés par l’agence répondent aux impératifs de densité qui invitent à imaginer des formes urbaines conjuguant confort, intimité et qualités spatiales. Ces principes sont déclinés à travers deux ensembles dont les gabarits proposés permettent de dégager des transparences et vues lointaines vers le clocher du village. D’un côté, il est proposé 14 maisons en bandes en duplex en T3 ou T4, avec garage intégré dans le bâti, s’inspirant de l’idée de maisons jumelles. La morphologie joue d’une perception d’échelle entre l’individualité et le vivre ensemble. Depuis la rue, les émergences des volumes laissent apparaître de grandes bâtisses individuelles, il s’agit pour autant de deux maisons mitoyennes. À l’inverse, côté jardin, l’autonomie de ces maisons doubles est effacée par une horizontalité qui les liaisonne et entre en dialogue avec les longs bâtiments issus de la réinterprétation des corps de ferme historiques du village. Sur le second lot sont disposés 17 logements intermédiaires en accession, traversant est-ouest, où les T2 du rez-de-chaussée se superposent avec des maisons sur le toit de type T2 et T3. La mise en place de volumes en quinconce permet d’aménager des accès aux logements d’étage par des terrasses extérieures généreuses. Ce dispositif renforce le sentiment de logement individuel tout en fabriquant un skyline qui décline ce jeu de perception entre volumes fragmentés côté rue et bâtiment unitaire en cœur d’îlot. 

La commune de Dol-de-Bretagne connait un accroissement démographique régulier. La réponse urbaine à ce phénomène se trouve en dehors du centre-ville, où le territoire accueille une succession de lotissements décontextualisés et sans qualité architecturale. Pour lutter contre ce mitage territorial, le projet d’éco-quartier envisage la création d’une nouvelle forme urbaine dense où les ambitions sociales et écologiques sont au cœur de la réflexion. 

À la recherche d’un équilibre entre densité bâtie et rapport à la nature, mais aussi entre intimité et sociabilité, il est envisagé la création de parcelles privatives de petites dimensions, associée à un grand espace libre naturel partagé. En complément, une maison commune s’installe à l’entrée du site. Abritant les équipements techniques mutualisés (transformateur, production d’eau chaude centralisée…), elle propose également un espace de vie à l’échelle de la communauté, ainsi qu’une chambre d’amis partagée. Le réseau viaire suit les orientations topographiques et s’accompagne de noues permettant la gestion des eaux de pluie tout en participant de la qualité paysagère des rues. La voie de desserte, située au nord de la parcelle, débouche sur une placette. Devenant un véritable lieu de rencontre et de sociabilité, la majorité des lots à bâtir y sont distribués. Depuis cette centralité, deux venelles plongent vers le jardin partagé et ouvrent des perspectives vers les plaines agricoles.

Une offre de 18 logements familiaux se décline entre 5 maisons individuelles mitoyennes, en accession libre, et 4 micro-collectifs intermédiaires sociaux proposant des T3, T4 ou T5. Cette dernière typologie s’organise autour d’une cour ouverte sur l’espace public, distribuant à rez-de-chaussée des duplex avec jardins privatifs. Les logements plus petits, situés en étage, sont desservis par des escaliers extérieurs privatifs menant aux terrasses avec vues lointaines. Une attention particulière est portée sur l’insertion des volumes dans la pente du terrain, visant à créer un skyline pittoresque et préservant les échappées visuelles, les ensoleillements et les intimités de chaque logement.

Le projet propose une réflexion sur la typologie d’habitat intermédiaire. Au travers d’une offre abordable, il vise à optimiser l’ensemble des paramètres d’urbanité, de densité, de confort de vie pour concilier le sentiment d’appropriation et d’identification du logement propre à la maison individuelle, avec les avantages sociaux, écologiques et économiques de la construction collective.

Le stationnement est un enjeu primordial pour ce type de programme. Afin de minimiser son coût, il est proposé de ne pas enterrer le parking, mais au contraire de s’en servir comme d’une topographie artificielle. Traversant l’ensemble de l’opération, le parc de stationnement est l’épine dorsale du projet, sur laquelle s’adosseront les logements en cœur d’îlot pour leur offrir des vues lointaines. Les bâtiments sont irrigués par un réseau de venelles distributives qui permet de relier les places de stationnement couvertes aux logements, mais aussi de rattacher le projet à son contexte proche par des circulations douces. 

La forme bâtie extrêmement compacte propose des jeux de quinconce dans un ensemble de parcelles en lanières. L’apport de lumière est préservé par le rapport entre la hauteur des volumes et leur distance les uns par rapport aux autres. L’ensemble des logements se développe en duplex et les volumes ne dépassent pas le R+2. Les typologies varient en fonction de l’emplacement du bâti dans l’îlot. Lorsque le logement dialogue avec les limites de l’opération (typo. 1 : la maison ancrée, du T3 au T5), lorsqu’il s’imbrique avec le volume du parking (typo. 2 : la maison imbriquée, du T3 au T5), lorsque le logement est superposé au parking (typo. 3 : la maison perchée, du T1 au T3). Chaque logement bénéficie de son propre espace extérieur, jardin et/ou terrasse, intimisé par l’imbrication des volumes entre eux. Les typologies mises en place permettent d’anticiper la transformation des ménages et leurs évolutions. Elles proposent une extension, permettant de s’étendre du T3 au T5, soit par l’intérieur en refermant le plancher de la double hauteur et/ou par l’extérieur en couvrant la terrasse existante à l’étage. Dans cet objectif la construction est envisagée comme modulaire et assemblage d’un nombre limité d’éléments préfabriqués.

Situé dans un secteur urbain dense de Valenciennes, le projet tend à revaloriser un quartier ancien au travers d’une opération de logements abordables. Il est proposé d’explorer la typologie de maisons en bande jumelées. Accolées deux à deux, les unités définissent de grandes « maisons » facilement identifiables et appropriables par les habitants. La forme urbaine développe des façades continues à rez-de-chaussée, garantes d’un parcours urbain qualitatif. Des porosités visuelles sont aménagées dans les niveaux supérieurs permettant à la lumière de passer et aux arbres des jardins privés de participer à la qualité paysagère de la rue. 

La géométrie des interstices traite la question de la mitoyenneté en évitant les situations de vis-à-vis, en multipliant les orientations et en proposant des vues lointaines. L’étrangeté des volumes et la géométrie des pièces qui en résultent, renvoient autant à « l’accident » constitutif de nos villes anciennes qu’à la recherche d’une expressivité contemporaine qui fonde la nouvelle identité du quartier. De plus, ces volumes compacts multiplient les apports solaires intérieurs et limitent les déperditions thermiques, plaçant les enjeux écologiques au cœur de la réflexion typologique. Les parcelles en lanières, l’alignement du bâti sur l’espace public, la référence au modèle de maisons ouvrières, les toitures à doubles pans et l’omniprésence de la brique sont autant de caractéristiques identitaires du contexte dont le projet s’empare pour s’intégrer dans le paysage urbain de la métropole valenciennoise. En conjuguant histoire et avenir, l’opération s’insère dans le tissu existant et trouve sa cohérence en apportant des réponses abordables, spécifiques et situées. La prise en compte de la diversité des modes d’habiter et de la forte évolutivité des besoins au cours d’une vie, ont placé la flexibilité au centre des recherches architecturales. Ainsi, chaque maison est composée de l’accolement de deux volumes : un volume horizontal continu, adaptable et autonomisable et une émergence, modulaire et évolutif.

Construit sur l’ancien site des usines BIC, le bâtiment de bureaux livré en 2009 par l’agence Dusapin-Leclercq, développe sur 5 étages et deux niveaux d’infrastructure 16 670m². En 2022, il est rénové par WO2 accompagné à nouveau par l’agence Leclercq&Associés. L’adaptation de cet ensemble répond aux nouveaux enjeux de bien-être au travail et se traduit par des choix de conception sobres, permettant d’atteindre une performance environnementale sans précédent. Il sera le premier bâtiment en France labellisé BBCA Rénovation niveau excellent.

Le projet se développe sur 4 axes :

. Requalifier la traversée du cœur d’îlot en proposant un véritable jardin et reliant l’espace public au Parc Marcel Bich. Les usagers pourront alors profiter d’un espace boisé de 1,2 hectares, en prolongement de leur espace de travail,

. Améliorer la performance des façades et proposer une nouvelle image pour le bâtiment au travers de la mise en place de bardeaux de terre cuite biosourcée,

. Adapter la programmation des rez-de-chaussée aux nouveaux usages via la création d’extensions en structure bois. La mise en place d’un business center, d’un auditorium et la reconfiguration des halls permettra de créer une véritable intensité programmatique de part et d’autre de la rue privative,

. Profiter du remplacement des équipements techniques en toiture afin d’en améliorer leur efficience énergétique, et proposer des toitures terrasses aménagées et accessibles de près de 1 000m², offrant des vues majestueuses vers la Défense ou la Tour Eiffel.

L’intervention se caractérise par une maximisation de la conservation de l’existant, tout en améliorant la qualité d’usage. Aussi, le réemploi de tout ce qui peut l’être permet à 80% des éléments déposés d’être réemployé sur site ou ex-situ. De plus, la minimisation du poids carbone des travaux de restructuration est rendu possible notamment par la mise en œuvre de structures bois. Enfin, l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment, permettant de diviser par deux les consommations de l’existant, et d’anticiper les exigences règlementaires applicables jusqu’en 2050.

Le projet s’inscrit dans un contexte urbain à trois vitesses, à la confluence de parcours contrastés : le périphérique, la ceinture verte et le tissu parisien d’un quartier reconfiguré. Il propose une réponse contextualisée à ces différents horizons.

Le bâtiment s’installe le long du périphérique Nord, à l’endroit où celui-ci décrit une inflexion invitant à la découverte de nouveaux paysages. La construction développe ici une façade cinétique, destinée aux regards des usagers en mouvement du Boulevard Périphérique. Cette enveloppe épaisse permet d’obtenir les performances acoustiques et thermiques nécessaires.

En parallèle du Périphérique, la ceinture verte propose une ambiance singulière. Le bâtiment appuie la permanence de la ceinture paysagère par la mise en place d’une relation très forte entre la place Pouchet et le stade Rousié, largement végétalisés. Cette transversalité s’exprime par une transparence du bâti et un paysagement appuyé, autour de laquelle s’organise les différents flux à rez-de-chaussée. Face au stade, la façade entièrement vitrée révèle et met en scène les usages abrités.

La troisième échelle de lecture urbaine est ici celle du quartier puisque le projet urbain prévoit de reconstituer un tissu habité parisien. L’ensemble immobilier profite non seulement du prestige d’une adresse parisienne, mais aussi de l’agrément de travailler en ville. Par un jeu de composition, les façades se déclinent et installent des terrasses répondant ainsi aux micro-particularités de la Ville.

Au sein de l’ensemble immobilier, la lumière naturelle est omniprésente.Chaque palier d’ascenseur comporte une vue en premier jour sur l’extérieur. De plus, les escaliers placés aux extrémités du bâtiment profitent d’un premier jour. Afin de maximiser la lumière naturelle dans les espaces de travail, les « bâtiments ponts » adoptent des épaisseurs de bureaux réduites permettant un éclairement en premier jour pour la totalité de ces surfaces, quel que soit leur aménagement.

À proximité du centre-ville, au cœur d’un des parcs sportifs de Voisins-le-Bretonneux, la ville souhaite diversifier son offre d’activités en proposant la construction de deux terrains de padel couverts, un terrain de street-basket et une aire de fitness connectée. L’objectif de maintenir la qualité paysagère du lieu par la préservation de l’ensemble des arbres existants et de limitation maximum de l’imperméabilisation des sols, le projet propose de s’installer sur l’emprise d’un terrain de basket existant.

À l’opposer de la mise en place d’un simple hangar fonctionnel, le volume est conçu pour être perçu comme un pavillon dans un parc. Plutôt qu’une toiture unitaire, le bâtiment se fragmente pour retrouver des proportions qui font échos avec le contexte pavillonnaire avoisinant. Le décalage induit entre les deux courts de padel permet d’optimiser l’emprise au sol en mutualisant les aires de sécurité réglementaires nécessaires en périphérie des terrains.

Les volumes abritant les aires de jeux ainsi que l’espace central sont couverts, mais non clos. Chacune est constituée d’une clôture spécifique réglementaire, car cette dernière participe du jeu (alternance de verre et de grillage à maille métallique). Les terrains sont couverts par une peau métallique blanche : charpente, toiture en bac acier et toile tendue micro-perforée sur les faces latérales dans le but de maintenir un maximum de luminosité tout en préservant les aires de jeux durant les jours de pluie. Les pignons s’affirment par un traitement en panneaux en polycarbonate opalescents. La juxtaposition des matériaux clairs mis en œuvre, la géométrie des toitures qui englobent les courts transparents et la fine structure qui les relie confèrent à l’ensemble une impression de légèreté, renforcée par l’implantation du projet au cœur des arbres du parc.

Le projet porte sur la valorisation d’une parcelle urbaine dont la composition actuelle est la résultante d’une agglutination de volumes bâtis au fil du temps. La démarche consiste à « faire le tri » entre les éléments bâtis pérennes à revaloriser, ceux à démolir et ceux à surélever. Le projet est pensé pour anticiper une division parcellaire ultérieure qui permettra d’autonomiser deux lots : l’un sur rue et l’autre en fond de parcelle. L’immeuble sur rue est le volume qui va connaître la plus importante restructuration. Démolition d’une part et surélévation d’autre part, l’aménagement du co-living de 10 unités s’étage selon un principe de plateaux dédiés aux usages communs et de niveaux de cellules individuelles. Le socle commun est composé du niveau rez-de-chaussée et sous-sol où se succèdent salle à manger, cuisine et salon collectifs en double hauteur. Des services communs tels qu’une buanderie, un cellier et une salle de sport sont aménagés. 

Pour compléter cette programmation ouverte à l’ensemble des habitants et contrebalancer le peu d’espace extérieur disponible à rez-de-chaussée, un rooftop animé créé un lieu de convivialité atour d’un espace de détente et d’un potager urbain. Pris entre ces niveaux dédiés à la communauté, deux niveaux accueillent des chambres avec salles d’eau individuelles ou partagées, disposant eux-mêmes de prolongements extérieurs privatifs, sous la forme de loggias ou de terrasses orientées sur le cœur d’îlot. L’ensemble des pièces est desservi par des paliers généreux qui participent des possibilités d’appropriation des lieux par chacun : bureaux d’appoint, petits salons… La maison T4 en fond de parcelle fait l’objet d’un réaménagement global des volumes existants à la recherche de lumière et d’optimisation spatiale. La mise en place d’un rooftop accessible lui ajoute un espace extérieur intimisé et lumineux. Enfin, la réhabilitation de son enveloppe permet de résoudre les défaillances énergétiques tout en homogénéisant les façades de l’ensemble de l’opération.

Implanté à la lisière de la forêt de Rambouillet, le projet est conçu pour accueillir un atelier de menuiserie — serrurerie et une maison dans un volume unique. La construction prend la forme d’une longère traditionnelle organisant une progression depuis la rue vers la forêt, depuis l’espace de travail vers l’intime. Côté rue, le bâtiment archétypal est massif et opaque. Sa charpente métallique est entièrement bardée de bois. Seule une porte monumentale, à la fois accès logistique et apport de lumière, laisse apparaître l’activité. Côté forêt, la charpente se déshabille devenant évanescente. Le bois est remplacé par du verre et la forêt entre dans l’habitation. 

À l’intérieur, par succession de plateaux en demi-niveaux, chaque pièce est rivée vers le contexte boisé, depuis l’entrée en contrebas jusqu’à la suite parentale en balcon. Cette intense relation intérieur-extérieur est contrebalancée par la longue façade nord aveugle, attenante à la limite séparative. Elle est constituée par un mur de rangements qui accompagne les circulations verticales sur toute la hauteur de la maison. Par sa matérialité, l’espace traduit ses différents seuils d’intimité et définit une succession d’atmosphères. La salle à manger, en double hauteur, est l’espace de réception de plain-pied avec le jardin. L’acier et le minéral sont ici omniprésents : sol en béton poli, plafond en bac acier brut, habillage inox et zinc anodisé. Brillances, reflets et contrastes caractérisent l’ambiance. Au salon en surplomb, le sol en parquet amorce la transition vers l’espace nuit de l’étage, traité comme un monolithe en bois. Sous le volume de toiture, les panneaux d’OSB aux murs et plafonds confèrent aux chambres et leur desserte, une ambiance chaleureuse propre à la cabane dans les bois. Les éléments de serrurerie sont ici colorés, ponctuant les espaces pour en définir les usages, et renforçant le caractère ludique de chaque pièce. Chaque détail est l’aboutissement d’un échange entre le savoir-faire du client artisan, à la recherche permanente de lisibilité des qualités intrinsèques des matériaux laissés bruts, de confort d’usages et de valorisation spatiale.

Dans un quartier dense du Perreux-sur-Marne, une maison de ville élancée sur 4 niveaux souffre de l’absence de dialogue avec son jardin. Par ailleurs, la faible surface de chacun de ces niveaux induit une superposition de plans constitués de pièces de petites dimensions. Le projet consiste à accoler une épaisseur bâtie de faible profondeur, largement vitrée sur 3 niveaux dont la géométrie résulte des contraintes réglementaires de retraits applicables. Un pincement s’opère alors à la séparation entre les deux pièces des étages. Ainsi, salon, salle à manger, chambre d’amis, bureau, jardin d’hiver sont autant de pièces qui bénéficient à présent de grandes baies, ajoutant des générosités spatiales, une proximité au jardin, des vues lointaines et une lumière homogène du Nord pour chaque usage abrité dans la nouvelle extension. Cette dernière aménage une terrasse accessible au dernier étage, en lien direct avec la chambre parentale.

La conception paysagère est pensée dans le même temps que le dessin architectural renforçant cette nouvelle relation. Depuis l’extérieur, la façade concave semble englober le jardin et confère une atmosphère intimiste au lieu. Le niveau intérieur du rez-de-jardin est prolongé à l’extérieur par une terrasse minérale tandis qu’un escalier enjambe ce vide pour liaisonner le rez-de-chaussée avec une terrasse bois et l’ensemble végétalisé.

Installée sur un site d’ancienne carrière, l’extension a été conçue pour être la plus légère possible. Sa structure en charpente métallique limite le nombre de fondations spéciales nécessaires. Les planchers et les façades sont réalisés en ossature bois, tant pour leur légèreté que pour leur confort thermique. Le bardage de façade en panneaux composites de teinte claire dessine une grille légère qui affirme la transparence vers le jardin et s’oppose à la massivité de la maison existante en pierre meulière.

Le projet de rénovation et extension d’une maison individuelle du Perreux-sur-Marne vise à ajouter un studio indépendant, proposer un véritable espace de télétravail, reconfigurer les espaces de jour par l’ajout d’une salle à manger et aménager une suite parentale. En proposant une réponse volumétrique différente pour chaque niveau, l’extension projetée résout l’ensemble de ces demandes et ajoute aux besoins fonctionnels, une nouvelle relation au jardin arrière.

Le nouveau bâtiment s’installe dans un angle, adosser à la fois à la maison existant qu’au pignon mitoyen. Sa volumétrie qui semble s’éroder en montant dans les étages répond à cette situation massive et verticale. Les trois étages d’extension s’empilent, se décalent, se sculptent pour inclure des prolongements extérieurs, favoriser la lumière naturelle et les cadrages de vues vers le jardin. Par un travail sur les seuils et les porosités visuelles, le projet opère une suture entre les deux constructions structurellement indépendantes et installe une continuité d’espace sans masquer les ambiances caractérisant les deux époques de constructions. Les matériaux sont choisis avec soins pour leur robustesse et leur caractère intemporels : parquet massif, carreaux de ciment ou encore menuiseries en chêne. Malgré la multitude d’attentes programmatiques et de situations intérieures constatées, l’extension conserve par sa composition et sa matérialité monolithique, une écriture architecturale cohérente, et indépendante.

Localisé dans un quartier pavillonnaire dense, le projet propose la surélévation en ossature bois d’une maison installée sur une parcelle en lanière et bordée de 3 rues. La volumétrie renvoie à l’archétype de la maison. Elle présente cependant une certaine étrangeté liée la proportion de ses baies et la forme de la toiture. Face au contexte urbain, le bâtiment est peu ouvert sur ses longues façades.

Le projet propose alors de travailler des transparences verticales afin de renforcer la sensation de volume et l’apport de lumière naturelle. L’espace de jour n’est pas horizontal et condensé à rez-de-chaussée, mais se développe sur toute la hauteur de la maison en organisant différents seuils. La salle à manger, espace de réception en connexion directe avec le jardin s’ouvre vers le ciel au travers d’une double hauteur. Le séjour, à l’étage, est l’espace de la vie familiale. Plus intime et en retrait, il est éclairé par une verrière en demi-niveau échappant aux vis-à-vis. L’espace des chambres d’enfants sous comble est distribué par un palier généreux ouvert sur les toits de la ville, que les enfants partagent pour jouer, travailler et recevoir. Si les vues intérieures et les interconnexions font l’objet d’une attention particulière, l’étude sur les ouvertures en façade crée une intense relation avec le végétal. À rez-de-chaussée, la façade est entièrement escamotable afin que le jardin prolonge l’intérieur. En étage, les fenêtres asymétriques proposent un généreux volume vitré cadrant les vues sur l’extérieur, accolé à un étroit ouvrant plein servant à la ventilation naturelle.

Par le choix des matériaux, trois ambiances se superposent. Dans le volume de la maison existante à rez-de-chaussée, la minéralité domine et joue des brillances et des reflets. En contraste l’étage intermédiaire présente des murs, sols et plafonds blancs, conférant une sensation de légèreté, baignant l’espace de lumière. Sous les toits, la géométrie des volumes et le traitement en panneaux de bois de l’ensemble des surfaces définissent une ambiance ludique et chaleureuse.

Le projet est localisé dans une rue singulière, où la juxtaposition de maisons basses en brique relate l’histoire de l’habitat ouvrier du début du siècle dernier. Il vise à transformer l’organisation du logement d’origine, composé d’une succession de petites pièces, pour l’adapter aux nouveaux modes d’habiter et aux performances énergétiques actuelles.

À l’intérieur, les niveaux sont libérés de tout élément contraignant ou superflu. Le rez-de-chaussée s’organise autour d’un meuble épais qui délimite l’entrée, le séjour et la cuisine, tout en apportant une grande fluidité. Il sert de rangement pour l’entrée, il devient support d’une porte coulissante en verre armé, générant un sas visible depuis le salon, puis sur sa face opposée, ce meuble s’adresse à la cuisine et intègre certains équipements et rangements. Le traitement homogène en aluminium anodisé des différents éléments de cuisine, définis l’espace sans le délimiter physiquement. À l’étage, le traitement du palier qui dessert l’espace chambre – bureau et la salle de bain vient en rappel des matériaux utilisés pour le niveau bas. L’espace des combles est aménagé pour recevoir une deuxième chambre. Un escalier léger en acier laqué blanc annonce l’ambiance claire et épurée du niveau sous toiture dont les façades des rangements en peuplier naturel viennent délimiter la pièce de part et d’autre. À l’extérieur, l’extension existante de mauvaise facture est démolie pour libérer le jardin. Seule la dalle de sol est maintenue. Trace de son existence, elle se transforme en terrasse. Les baies existantes du rez-de-chaussée et de l’étage sont agrandies et présentent des proportions généreuses qui concentrent l’attention, accueillent la lumière et floutent les limites entre intérieur et extérieur. La façade monolithique en enduit claire complète le traitement homogène des murs de clôture et héberges délimitant l’espace végétal. L’organisation spatiale intérieure se tourne alors vers ce jardin retrouvé qui devient une pièce à part entière de la maison. 

Localisé dans un contexte pavillonnaire de Rueil-Malmaison, le projet porte sur une double intervention : d’une part, il est envisagé la réorganisation et l’extension des étages inférieurs d’un immeuble collectif afin d’installer un nouveau logement en duplex, ouvert sur un jardin privatif. D’autre part, la densification de la parcelle par la création d’une maison individuelle indépendante de grand standing. Jouant des contraintes réglementaires d’implantation, la maison se présente comme l’accolement de deux volumes s’insérant dans la pente.

Face à une déclivité importante ne permettant pas une continuité directe entre le jardin en contrebas et les espaces de jour à rez-de-chaussée, le projet organise des transparences et des volumes en double hauteur permettant d’intégrer un cœur végétal au centre de l’habitation. La maison s’organise sur trois niveaux reliés entre eux par un volume ouvert sur deux niveaux et demi, distribuant toute la maison. Visible depuis l’entrée, un jardin intérieur prend place au niveau inférieur. La terrasse végétalisée du rez-de-chaussée, en surplomb sur le jardin, s’ouvre sur les horizons lointains. Baigné de lumière, ce grand volume entretient l’ambiguïté sur les limites entre l’intérieur et l’extérieur.

La maison prend la forme d’un monolithe en brique aux nuances rouges, dont la trame apposée permet de mettre en œuvre l’ensemble des caractéristiques nécessaires aux qualités de lumière, de ventilation et d’intimité des espaces intérieurs. À partir de cette même trame, des petites ouvertures, un grand mur-rideau en bois, mais encore des remplissages en brique prennent place. Ce système de redécoupage régulier permet d’englober dans sa composition, le traitement du mur aveugle, le long de l’immeuble collectif existant. L’ensemble des menuiseries est traité en bois, renforçant la distinction grille/remplissage et ajoutant une ambiance chaleureuse à ces espaces largement vitrés.

Implanté dans un contexte rural, le projet s’insère au sein d’un ensemble de bâtiments agricoles. Le périmètre défini pour construire la nouvelle maison est délimité par deux éléments : le pignon d’un ancien corps de ferme et un mur en pierre sèche, réel vestige témoignant du passé territorial. 

La démarche architecturale vise à concilier une typologie singulièrement contemporaine, avec un environnement traditionnel de grande qualité. Une attention particulière est portée sur la recherche de vue, d’ambiances, de luminosité et d’intimité. En prenant comme point de départ deux volumes archétypaux de la maison à deux pans, la construction d’une surface de 100 m² de plain-pied fait pourtant apparaître une étrangeté. L’assemblage de ces deux volumes simples en quinconce laisse place à des angles rentrants, incluant des espaces extérieurs, au traitement minéral ou végétal, comme des pièces à part entière de la maison. La figure bâtie compacte s’installe dans la continuité du mur de pierre préexistant auquel elle s’adosse partiellement. Ce mur sert de clôture et délimite un patio d’entrée au sud. En tension avec cette pièce extérieure, l’angle opposé au nord laisse place aux vues lointaines vers les paysages agricoles. Le pincement spatial central crée une transparence au cœur de la maison et permet une répartition des pièces entre les espaces de réception et d’intimité. L’expression architecturale qui découle de ce jeu volumétrique est atténuée depuis l’extérieur par un traitement monolithique des façades bardées de bois brûlé, interrompues par les généreuses ouvertures d’angle. La maison s’installe sur un socle minéral et développe une ossature en bois. La charpente laissée à vue participe de la lisibilité de la spatialité atypique.

Dans un quartier pavillonnaire de la ville du Teich, au sud du bassin d’Arcachon, le projet s’installe sur une parcelle arborée, en cœur d’îlot, isolée des nuisances. L’implantation de la maison tend à préserver l’ensemble des arbres présents en fond de parcelle en laissant place à une grande aire végétale sauvage. Le volume bâti, d’une surface d’environ 250 m², s’organise en « U » autour d’un espace extérieur, véritable cœur de la maison, où se déroule la vie familiale la majeure partie de l’année. Pour profiter de cette proximité permanente avec cette nouvelle centralité et entretenir une ambiguïté permanente entre intérieur et extérieur, le projet opère un décloisonnement global des pièces. La maison et ses annexes s’apparentent à un continuum spatial. Le parcours est cinématographique : fluide et cadré.

Les espaces servants s’organisent sous forme de blocs opaques de différentes tailles, intérieurs ou extérieurs, autour desquels on circule pour traverser le lieu et découvrir les différentes pièces de vie. Seule une peau de verre escamotable limite les espaces, libère des vues diagonales vers le végétal et révèle la générosité des perspectives. Le travail sur la matérialité reflète cette ambition. Les façades en bardage bois se prolongent en intérieur pour devenir mobilier. Le sol en béton poli parcourt l’ensemble des « vides », intérieurs comme extérieurs. Le plafond blanc se poursuit à l’extérieur en casquette ou pergola pour unifier les bâtiments, maîtriser les apports solaires et abriter les parcours.

L’appartement de la rue de Presbourg plonge le visiteur dans l’atmosphère et l’imaginaire du Paris haussmannien. Le projet de rénovation complète vise à souligner et révéler ces qualités tout en affirmant le caractère contemporain de l’intervention. L’ambition de confronter une spatialité et une matérialité brutes et radicales, à la préciosité et au raffinement de l’espace classique. Il est ainsi proposé d’utiliser une palette de matériaux réduite que l’on retrouve dans l’ensemble de l’appartement selon les ambiances et les usages.

Les espaces « haussmanniens » présentent des murs et plafonds blancs soulignant la pureté et la générosité des volumes. Un parquet en pointe de Hongrie conforte le caractère du lieu. Par opposition, les espaces « modernes » sont traités par touches en parement de béton brut et rugueux, aux murs et au sol. Des éléments de serrurerie en acier ponctuent complètent les lieux d’un caractère graphique et aérien. Le projet met en place un ensemble de parois, fixes ou mobiles, positionner comme des filtres pour ouvrir et intimiser les usages. Dans le vaste séjour, le salon et la salle à manger sont délimités par un arbre intérieur. Grâce à de grandes parois coulissantes vitrées, la cuisine peut prolonger cet espace. Une succession de portes en verre ou à claire-voie bois, permet à la suite parentale traversante d’ajuster les transparences et les intimités entre chambre, dressing et salle de bain. Une double porte à galandage sépare les chambres des deux jeunes enfants pour mutualiser un espace de jeux ou retrouver son autonomie selon les envies. Enfin, les chambres des grands enfants partagent une salle de bain ouverte sur le couloir, dont la configuration s’ajuste par un ensemble de portes à pivot toute hauteur. Chaque pièce fait l’objet d’un travail minutieux de définition d’ambiances. Reprenant les codes de l’hôtellerie, la mise au point des éclairages oscille entre continuité et accentuations. Le choix des matériaux des mobiliers sur mesure caractérise les lieux, tout en produisant une atmosphère cohérente dans la déambulation de l’appartement.

Situé au dernier niveau d’un immeuble des années 70 et orienté vers le square du Clos Feuquières, le projet de rénovation a pour ambition d’apporter des solutions techniques, esthétiques et spatiales, en adéquation avec le mode de vie de la famille. En effet, l’habitation doit permettre d’accueillir 4 chambres dont certaines servent au quotidien et d’autres accueillent les « grands enfants » pour des séjours ponctuels. La transformation du plan rétablit une cohérence dans la répartition des pièces et fluidifie les circulations via la mise en place d’un bloc central, constitué de pièces humides. Les espaces de distribution sont unifiés et se transforment en un grand meuble qui s’adresse aux différents usages.

Le vaste séjour et la salle à manger préservent entre eux une certaine autonomie tout en restant connectés visuellement. La cuisine, située en retrait de l’espace dînatoire, n’est pas visible depuis le salon et bénéficie d’un accès privilégié depuis l’entrée. L’espace des parents est transformé en une véritable suite avec dressing et salle d’eau. L’espace dédié à l’enfant logeant au quotidien est disposé de sorte à préserver l’intimité de chacun. Proche de l’entrée, il est une véritable unité de vie autonome dotée d’une salle d’eau privative. Enfin, deux chambres d’appoint permettent d’accueillir les retours ponctuels des enfants partis du domicile familial.

Le cœur de l’appartement, autour duquel l’ensemble des fonctions se développe, se distingue par un traitement au sol minéral qui diffère du parquet présent dans les pièces de jours et les chambres. À travers les lignes horizontales du mobilier en chêne, certaines parois colorées apparaissent et se font échos au cours du cheminement. La flexibilité d’usage selon les configurations familiales apporte une richesse de traitement des ouvertures entre les différentes pièces qui composent l’appartement.

Dans le quartier de la Bourse, un local commercial d’angle se voit transformé pour devenir un point de vente de restauration rapide, une sandwicherie biologique et responsable. L’espace se développe sur deux niveaux : le laboratoire de préparation en sous-sol, l’espace de vente et consommation à rez-de-chaussée. L’intervention sur l’espace accessible au public oscille entre continuum et micro-polarités. D’un côté, un long comptoir traité en béton semble une extrusion du sol. S’implantant dès l’entrée, il accueille successivement caisses, présentoir des ingrédients, et support pour les plateaux et couverts. Une ligne parallèle lui fait face aménage la vitrine frigorifique qui s’installe dans un meuble en bouleau naturel et qui se prolonge pour devenir un mange debout. En fond de pièce, l’espace de consommation sur place présente une résine colorée sur l’ensemble de ses surfaces. Un ensemble table-banquette s’insère dans ce petit lieu, au traitement unitaire, à la géométrie complexe créant un point d’appel visible depuis la rue. Un lustre sur mesure sillonne sur le plafond et se déploie dans chacun de ces espaces pour les unifier. En tissant des liens, cet objet en lévitation, constitué d’un réseau apparent en cuivre distribue lumière et sonorisation du local. Les suspensions en terre cuite et liège affirment les valeurs naturelles et vertueuses du restaurant.